Les cauchemars chez l’enfant : comment l’hypnose peut-elle l’aider ?

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un cauchemar ?

On peut dire que les cauchemars sont des rêves compliqués et très anxiogènes qui provoquent le réveil. Un cauchemar est un rêve pénible qui entraîne une sensation d’oppression ou d’angoisse.

Les cauchemars sont fréquents chez les enfants, peuvent apparaître dès l’âge de 2 ans et jusqu’à environ 12 ans. Les cauchemars sont moins fréquents durant l’adolescence.

Selon l’American Psychological Association, entre 10 à 50 % des enfants de trois à cinq ans font l’expérience de cauchemars.

Les cauchemars se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L’enfant se réveille soudainement et semble avoir peur.

Généralement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter puisque les rêves et les cauchemars font partie du développement psychologique normal de l’enfant.

Les causes des cauchemars

Un enfant peut faire des cauchemars pour différentes raisons :

  1. Parce qu’il fait face à différentes peurs ou à un sentiment d’insécurité pendant sa journée ;
  2. Parce qu’il traverse une période difficile, comme la peur de l’inconnu, un déménagement, une séparation, l’adaptation à l’école, un nouvel enseignant, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur…
  3. L’enfant a eu une difficulté pendant la journée qui est compliquée à assimiler, et qui réapparaît sous forme de rêve pendant la nuit
  4.  L’enfant peut vivre des émotions contradictoires ou ressentir des tensions ;
  5. L’enfant a regardé un film qui lui a fait très peur….

Les causes des cauchemars chez l’enfant peuvent donc être très diverses.

Cauchemar ou terreur nocturne ?

Souvent confondues avec les cauchemars, les terreurs nocturnes sont souvent impressionnantes, l’enfant peut crier, être agité et parfois même être agressif. Les terreurs nocturnes sont généralement sans danger pour l’enfant. Elles apparaissent entre 18 mois et 4 ans et sont plus rares après 5 ans. Elles surviennent en début de nuit, contrairement aux cauchemars qui ont lieu en fin de nuit.

Après une terreur nocturne, l’enfant n’est pas complètement réveillé, il est désorienté et il ne peut pas raconter ce qui vient de se passer. À l’inverse, un enfant qui a fait un cauchemar se réveille, et est capable de raconter son cauchemar.

Que faire si votre enfant fait un cauchemar ?

Tout d’abord, vous pouvez le rassurer et lui dire que vous comprenez, car un cauchemar fait vraiment très peur. Expliquez-lui également qu’un cauchemar n’est pas réel, que ce qu’il a vécu pendant son sommeil n’existe pas dans la réalité.

Ensuite, aidez-le à se calmer, en lui donnant son doudou préféré, ou en lui faisant écouter une musique apaisante, et en restant un peu auprès de lui.

Vous pouvez laisser sa porte entrouverte pour le rassurer, ne vous moquez jamais de ses peurs, et écoutez ses inquiétudes s’il en parle.

Des cauchemars violents qui reviennent sans cesse et qui s’accompagnent d’anxiété le jour peuvent signifier que votre enfant traverse une période difficile. Si les cauchemars sont tout à fait normaux, il est essentiel de les maîtriser lorsque ceux-ci deviennent trop envahissants.

L’hypnose thérapeutique peut aider votre enfant lorsque des cauchemars à répétition entraînent chez lui un mal-être.

Maîtriser les cauchemars grâce à l’hypnose thérapeutique

Les enfants ont d’excellentes prédispositions à être dans la lune, à faire preuve d’une imagination débordante, à se déconnecter de la réalité. C’est la raison pour laquelle l’hypnose Ericksonienne est particulièrement efficace sur les petits dès l’âge de 5 ans.

Par exemple, lorsqu’ils jouent, dessinent, ou sont très concentrés devant un film, les enfants rencontrent l’état hypnotique. Ils sont « dans leur bulle », tellement captivés par ce qu’ils sont en train de faire qu’ils en oublient ce qui se passe autour.

Dans l’approche thérapeutique, nous allons utiliser cette capacité et sa créativité pour aider l’enfant lorsqu’il fait des cauchemars à répétition, afin qu’il se sente apaisé durant son sommeil.

Contrairement aux idées reçues, l’hypnose ne fait pas perdre le contrôle. Durant la séance, l’enfant n’est pas endormi.

J’accompagne les enfants en les guidant vers leur monde intérieur, ou en les faisant jouer, dessiner, et en leur racontant des histoires thérapeutiques qui ont pour objectif de les aider à se libérer de leur problème.

Il est important que l’enfant se sente en pleine confiance avec le thérapeute pour que les séances soient efficaces. C’est pour cela que l’enfant doit être d’accord avec le fait de venir en séance et qu’il ne s’y sente pas obligé.

Après avoir fait le point avec l’enfant, en présence du ou des parents sur l’objectif de la séance, nous allons commencer le travail thérapeutique, et là, tout dépendra de l’enfant !

Jeux, dessins, histoires thérapeutiques, petit rêves… Chaque enfant est unique et je m’adapte à chacun d’eux ! Ce qui est important c’est que l’enfant utilise son imagination et prenne conscience des nombreuses ressources qu’il possède.

Pour maîtriser les cauchemars, je raconte souvent aux enfants des histoires contenant des métaphores et des messages cachés, ou les invite à faire des petits voyages à l’intérieur d’eux-mêmes pour changer l’histoire de leurs cauchemars.

Avec les jeunes enfants, on raconte des histoires, on va dans leur monde magique, on trouve des solutions, ce qui leur permet d’évacuer leurs angoisses et leurs difficultés.

Ainsi, en revivant sous hypnose, de façon positive, une situation dans laquelle il était angoissé, l’enfant va naturellement « reprogrammer » son inconscient, afin que la situation qu’il a visualisée et expérimentée dans la situation hypnotique soit reproductible dans la vie réelle.  Dans l’état hypnotique, l’enfant va effectuer les « réglages » nécessaires afin de modifier ce programme qui s’est installé à l’intérieur de lui et à enregistrer un « nouveau programme ».

Ainsi, l’enfant sera, au fil des séances, de moins en moins angoissé s’il fait un cauchemar la nuit, car son inconscient aura enregistré l’état d’apaisement qu’il a vécu en situation d’hypnose.

En règle générale, il suffit de deux à trois séances d’hypnose pour aider un enfant à faire des nuits paisibles et à ne plus être angoissé par des cauchemars.

Je propose toujours d’espacer les séances de 2 à 4 semaines et parfois, je donne des exercices à faire à l’enfant entre les séances.

Hypnothérapeute installée à Paris, je reçois les enfants à partir de 5 ans, dans l’un de mes cabinets, à Paris 16ème boulevard Murat ou Paris 3ème Rue Rambuteau, pour les accompagner par l’hypnose à surmonter leurs cauchemars, à retrouver un sommeil paisible et une pleine confiance en eux.

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions, ou pour prendre rendez-vous.

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