Le sucre…
Le sucre est partout dans notre alimentation moderne, souvent associé à des plaisirs gustatifs. Gâteaux, chocolat, glaces, bonbons … Difficile de résister ! Notre cerveau adore le sucre, mais à trop fortes doses, le sucre est mauvais pour les fonctions mentales et enclenche une forme de dépendance.
Nous savons tous qu’une consommation excessive de sucre peut avoir des conséquences néfastes sur notre corps, avec des risques de surpoids ou d’obésité notamment.
Ce que nous savons peut-être moins, c’est que le sucre peut aussi causer des dégâts sur notre cerveau.
Quelles sont les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?
L’OMS recommande de ne pas dépasser 10 % des apports énergétiques quotidiens sous forme de sucre. Pour les adultes, cela correspond à environ 50 grammes par jour (environ 16 morceaux) pour un besoin global de 2 000 kilocalories.
En réalité, la consommation par habitant en France est aujourd’hui deux fois plus élevée, à savoir 95 grammes. Pourquoi avons-nous tant de mal à ne pas consommer de sucres ?
Peut-être parce que nous ne connaissons pas suffisamment les dangers associés ? Certes, mais pas que….
Au-delà de notre penchant naturel pour les douceurs sucrées, nous sommes tous marqués par les expériences de l’enfance, même avant la naissance. En effet, il a été démontré que les préférences gustatives se développent dans le ventre de la mère. Selon la façon dont la femme enceinte se nourrit, le bébé reçoit différentes substances nutritives et gustatives par le biais du liquide amniotique et du placenta. Plus tard, il est également exposé à d’innombrables stimuli gustatifs par le lait maternel.
Les scientifiques ont démontré que c’est donc au cours trois premières années de sa vie que sont posées les bases du futur comportement alimentaire de l’enfant.
Des études scientifiques démontrent les méfaits du sucre sur le cerveau
Une étude réalisée en 2022 montre de manière impressionnante à quel point une consommation excessive de sucre est néfaste pour notre santé. Deux chercheurs californiens de Berkeley, ont analysé l’état de santé de la population britannique sur deux périodes, allant respectivement de 1950 à 1953 et de 1955 à 1960.
Pourquoi étudier ces deux périodes ? Parce que, en Grande-Bretagne, une pénurie de sucre a sévi après la guerre jusque dans les années 1950. Durant cette période, cette denrée représentait 10 % de l’apport énergétique total de la population, ce qui correspond à la limite supérieure recommandée aujourd’hui.
En septembre 1953, le rationnement a été levé et la consommation a doublé l’année suivante. Ces deux chercheurs ont analysé les données sur l’état de santé des personnes nées dans les années précédant la fin du rationnement (1950 à 1953) et les ont comparées avec celui des individus nés dans les premières années qui ont suivi (1955 à 1960).
Résultat : ces derniers ont souffert nettement plus souvent de diabète, d’inflammations chroniques et d’arthrite entre 50 et 65 ans, et présenté un taux de cholestérol élevé.
L’impact du sucre sur le cerveau
Difficultés d’apprentissage
Des études ont montré que des régimes riches en sucre peuvent nuire aux fonctions cognitives. En effet, le sucre, surtout sous sa forme raffinée, peut provoquer des pics de glucose dans le sang, suivis de chutes brutales qui affectent la concentration et la mémoire. Ces études ont également montré qu’une consommation élevée de sucre peut altérer la plasticité du cerveau, un processus essentiel pour l’apprentissage et la mémoire.
Troubles de l’humeur
Une consommation excessive de sucre peut engendrer des troubles de l’humeur, parfois des états dépressifs et anxieux. Le sucre provoque une libération rapide de dopamine, un neurotransmetteur associé au plaisir. Cependant, cette élévation rapide est souvent suivie d’un effondrement, entraînant une fatigue, une irritabilité et parfois des épisodes de dépression. Des études ont suggéré que les personnes qui consomment beaucoup de sucre sont plus susceptibles de développer des symptômes dépressifs.
Risque accru de Maladies Neurodégénératives
Un autre aspect préoccupant de la consommation excessive de sucre est son association avec des maladies neurodégénératives. Des recherches indiquent qu’un régime riche en sucre peut contribuer à l’inflammation et à la résistance à l’insuline dans le cerveau, deux facteurs qui jouent un rôle dans le développement de ces maladies.
Le sucre peut devenir une addiction
Il a été également démontré que le sucre pouvait devenir une addiction. En effet, la consommation de sucre réduit le nombre de récepteurs actifs dans le cerveau, ce qui rend la personne plus impulsive et attirée par le sucre. Les chercheurs dénoncent particulièrement les aliments transformés industriellement car ils contiennent des graisses et des sucres en quantités telles qu’ils activent de façon anormale notre système de récompense.
Ainsi, plus une personne va consommer des sucres contenus dans des aliments transformés industriellement, plus elle va éprouver du plaisir sur une durée limitée, plus elle va avoir une envie incontrôlable de reproduire ce plaisir en mangeant du sucre.
La consommation de sucres va entraîner une tendance à manger sans faim, de façon compulsive, malgré les conséquences négatives pour la santé. C’est le même phénomène que l’on observe sur d’autres addictions (tabac, alcool, cannabis…).
Il est donc prouvé scientifiquement que la consommation de sucres, surtout de sucres transformés industriellement, est addictive.
Bien manger pour préserver notre cerveau
Pour préserver la santé de notre cerveau, il est essentiel de réduire la consommation de sucre et de privilégier une alimentation équilibrée. Les aliments riches en antioxydants, en acides gras oméga-3, et en fibres, tels que les fruits, les légumes, les noix et les poissons gras, peuvent contribuer à améliorer la santé cognitive. Par ailleurs, adopter un mode de vie actif et gérer le stress va atténuer les effets néfastes du sucre.
En prenant conscience des effets néfastes du sucre et en adoptant des choix alimentaires plus sains, nous pouvons mieux protéger notre santé cérébrale et améliorer notre bien-être général.
Réduire notre consommation de sucre n’est pas seulement un choix diététique, c’est une démarche essentielle pour préserver notre cerveau et notre santé mentale à long terme
Comment se débarrasser de l’envie de sucre ? L’hypnose, votre alliée !
Les études scientifiques ont démontré que les changements dans le cerveau liés à une « addiction » au sucre peuvent être inversés en l’espace de huit à douze semaines.
Pour vous aider à vous débarrasser de cette mauvaise habitude, quelques séances d’hypnose peuvent réellement vous aider à déclencher un processus vertueux pour votre santé.
L’hypnose permet d’accéder à votre inconscient pour modifier un comportement et mettre en places de nouvelles habitudes plus saines.
Pendant une séance d’hypnose, guidé (e) par votre hypnothérapeute, vous allez pouvoir accéder à vos ressources inconscientes, bien présentes, au plus profond de vous-même pour vous libérer de cette addiction. Quelles que soient les ressources dont vous avez besoin, elles se trouvent toutes à l’intérieur de vous et l’hypnothérapie va vous permettre de les mobiliser, de les rendre disponibles pour vous accompagner dans votre évolution en vous libérant de cette addiction au sucre néfaste pour votre santé.
Maître Praticienne en hypnose Ericksonienne, j’ai accompagné de nombreux clients qui souhaitaient se « libérer du sucre ».
Alors n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez avoir plus d’informations ou si vous souhaitez prendre rendez-vous dans un de mes cabinets, à Paris 16ème ou à Paris 3ème.